Après un été à observer de près l’évolution de cette maudite Covid19, j’ai compris qu’il ne fallait plus attendre un retour au « monde d’avant » comme les média aiment dire. Frustré par cette immobilité contrainte depuis des mois, j’ai décidé d’aller voir ailleurs, quoi qu’il en coûte comme disait l’autre ! J’ai donc fait ma valise et suis parti au volant de mon automobile – pour changer – à destination du Portugal ! Ce dimanche 6 septembre, j’ai donc parcouru 920 kilomètres pour dormir à Burgos avant d’atteindre le Portugal demain.
Pourquoi le Portugal ? Parce que l’on peut s’y rendre facilement, parce qu’il n’y a pas trop de risque de quatorzaine à l’aller comme au retour. Enfin, aux nouvelles du jour ! Et parce qu’une belle âme m’en a donné le goût et que ce voyage était donc dans mes cartons, comme d’autres !
Les motivations sont-elles les bonnes ? Je n’en suis pas certain. Mais j’ai vraiment besoin de me soigner la tête et je sais que partir est le meilleur remède !
Arrivée chez les capétiens.
Quelle meilleure porte d’entrée au Portugal par un français, sinon que le duché de Bragance ? Une petite révision vite faite ? A la fin du premier millénaire, Hugues Capet installe sa famille sur le trône de France (ce qu’il en reste ! entre Escaut Meuse et Saône) mettant fin à l’incurie des derniers carolingiens. Il a comme petit fils Robert 1er de Bourgogne qui a lui même un petit fils, Robert de Bourgogne qui, puisque fils cadet, n’avait aucune chance de régner. Il parti à l’aventure en Espagne participer à la « Reconquista » et reçu en récompense la main de Thérèse de Léon. C’est leur fils, Alphonse 1er qui lutta pour l’indépendance du Portugal en établissant la forteresse de Bragance, près de la frontière. Il devint ainsi le premier roi du Portugal en 1139, en étant de la 8ème génération après Hugues Capet. La famille capétienne des Bourgogne du Portugal et duc de Bragance, vit toujours aujourd’hui … en Suisse, je crois.
C’est dans cette région vallonnée qu’après 300 kilomètres, je suis entré au Portugal, vers midi… 11 heures finalement, puisque qu’il y a 1 heure de décalage. Tant mieux ! Car si nous sommes à la latitude de la Corse, nous sommes aussi à la longitude de Dublin ! De toutes petites routes traversant des villages isolés aux traces médiévales ! Merveilleuse ambiance, sereine, verdoyante, tranquille, sous un chaud soleil d’automne.

Juste à la frontière, le superbe village de Rio de Onor, puis à 6 kilomètres, un village, ou plutôt un hameau appelé Guadramil.

Et je suis redescendu tranquillement vers Bragance en passant par Varge.

J’ai pris possession de ma superbe chambre … mais à peine loin du centre-ville. Après un sandwich au troquet du coin (à 15h30 !), je me suis attelé à mon travail numérique. Je suis rouillé ! Et donc un peu lent …
Demain, après la visite de la citadelle de Bragance, je remonte dans les montagnes, voir d’autres villages et essayer de marcher un peu dans le « parque natural de Montesinho ».
Quelle belle première journée !
Merci de me faire partager tes escapades et tes photos
Merci pour cette bouffée d oxygène !!
Clotilde
Toujours d’aussi belles photos – bonne continuation
Dominique je te souhaite de belles rencontres,de belles randonnées, de vivre tous ces moments magiques intensément .
Merci de partager cela me fait voyager aussi
Bonne route Bises
Amuse toi bien et profite!