Surtout en commençant par 1.400 kilomètres pour rallier le Portugal, je dois dire que je commence à trouver que je passe beaucoup de temps sur la route. Aujourd’hui, j’ai donc décidé de calmer le jeu. En logeant ce soir à Soajo, par exemple, à une cinquantaine de kilomètres selon la route empruntée. Mais impossible de réserver la dernière chambre dispo avec l’appli qui va bien. Même la gourde de l’office de tourisme n’a pas pu m’aider. Par contre elle m’a signifié que la petite route dans les bois que je voulais emprunter pour voir une ancienne voie romaine est fermée à cause des risques incendie ! Faudra changer le programme ! Alors, j’ai décider de partir « la fleur au fusil », comme au bon vieux temps en somme ! J’ai d’abord consacré 40 minutes de route pavée et très raide pour monter à un point de vue réputé, et ça valait la peine.
Puis, encore des routes de montagnes dans ces paysages de landes granitiques qui font furieusement penser à la Bretagne, voir l’Écosse ! Je rejoins la fin de la petite route fermée pour voir un peu de l’ancienne voie romaine. Une ballade d’une petite heure sous une chaleur étonnante !
Heureusement que maintenant j’ai mon chapeau ! Cette ancienne voie romaine domine un lac où, sur la rive opposée, je suis sensé allez voir un village à moitié englouti. Je le soupçonne de loin et ça n’a pas l’air enthousiasmant. Je reprends donc la route et « zappe » le village englouti pour m’arrêter dans un charmant petit village typique ; Brufe. Encore une – bonne – idée de « gotoportugal ». Et j’arrive vers 12H30 à Soajo. L’appli me confirme que la dernière chambre n’est plus disponible. Qu’a cela ne tienne, je visite ce beau village en espérant trouver aussi une chambre. J’avise deux mamies qui tentent de m’aider, en téléphonant à des numéros qui ne répondent pas, en m’emmenant même chez une propriétaire … absente ! Je visite « le parc des espigueiros », très impressionnant. En fait, ou chacun a (avait ?) le sien chez lui, ou les autres sont regroupé sur une proéminence granitique. Il est 14 heures, je grignote sur la place du village en attendant que l’office du tourisme ouvre à 15 heures, et les doutes m’assaillent. Ponte Barca, gros bourg, n’est pas si loin et il y a des chambres (chères !) disponibles. J’en réserve une et je quitte Soajo. Je vais visiter Lindoso, connu lui aussi pour son parc d’espigueiros. En passant, je fais une petite marche le long d’un torrent qui m’amène à des bassins fréquentés par les locaux pour venir se rafraichir ! Il fait 33° ! Sympathique et beaucoup plus familial que la cascade Tahiti !
Lindoso, en plus des espigueiros possède un château médiéval construit lui aussi par Alphonse III Sympa à visiter. Le parc contigu des espigueiros est grandiose.
C’est vraiment étonnant.
Et voilà … 30 minutes de route pour rejoindre l’hôtel de Ponte Barca et je suis sous la douche à 16h00 ! Ben oui, il fait 36° quand même ! Tellement chouette l’hôtel, que je vais m’offrir le luxe d’y passer deux nuit. Ce qui veut dire que j’ai le temps de faire sécher ma lessive que je fais illico !